Le COVID-19 continue de gouverner notre vie ainsi que la société, dans différents domaines. Les entreprises lèvent le pied, les organisations se tiennent sur la réserve et l’horeca et le secteur de la culture et de l’événementiel essaient de garder la tête hors de l’eau. Et il en va de même pour les hôpitaux, qui sentent une fois de plus la pression augmenter maintenant que le virus remplit de nouveau de plus en plus de lits. Toutefois, ce n’est pas le moment de relâcher l’attention pour d’autres maladies potentiellement mortelles. Surtout pas en octobre. Le mois d’octobre est depuis des années le mois du cancer du sein et, maintenant plus que jamais, il est crucial dans la lutte contre le cancer le plus fréquent chez les femmes1.
Aussi, je n’ai qu’un seul message à l’intention des femmes : faites-vous dépister, #getchecked. Les hôpitaux et radiologues privés qui participent aux programmes de dépistage organisés par Brumammo à Bruxelles, le Centre Communautaire de Référence pour le dépistage des cancers en Wallonie et Bevolkingsonderzoek Borstkanker en Flandre sont sûrs et bien préparés. Les unités de dépistage prennent toutes les mesures qui s’imposent afin de garantir que les patient(e)s sont protégé(e)s contre le coronavirus. Le cancer du sein n’attend pas. N’attendez pas non plus. Ne laissez pas le COVID-19 vous empêcher de vous faire contrôler ou dépister.
Car mieux vaut prévenir que guérir. La détection précoce du cancer du sein augmente les chances de guérison et réduit le taux de mortalité, mais aussi les coûts des soins de santé. En 2010, 9.880 femmes se sont vu diagnostiquer un cancer du sein invasif en Belgique, et ce chiffre est passé à 10.905 en 2018. En même temps, le cancer est détecté de plus en plus tôt, de sorte que le taux de survie à cinq ans a grimpé de 88 % à 91,1 % entre 2010 et 20181. Une tendance positive que l’on doit entre autres à l’engagement permanent en matière de prévention ainsi qu’au mois du cancer du sein, en octobre.
En toute confiance
Le 16 mars, les dépistages ont cessé à cause du coronavirus, mais à partir du mi-juin, les femmes ont de nouveau été invitées à se faire dépister gratuitement. Entre-temps, les unités de dépistage ont pris toutes les mesures nécessaires afin que les contrôles puissent être effectués en toute sécurité. Pas à la hâte, mais dans le souci d’assurer le même niveau de sécurité, de qualité, de précision et de confort pour la femme qu’auparavant. Ainsi, n’hésitez pas, vous pouvez compter sur un dépistage sans craindre d’être contaminée.
Vous aviez prévu un contrôle cette année, mais il a été annulé à cause du coronavirus ? Un retard de trois à six mois n’est pas grave, mais il est important de ne pas sauter un tour. N’hésitez dès lors pas à fixer un rendez-vous dès que vous recevrez une nouvelle lettre d’invitation.
« La mammographie de dépistage du cancer du sein tous les deux ans figure dans mon agenda au même titre que d’autres contrôles réguliers (examen gynécologique et dermatologique, analyses du sang, etc.) Elle est pour moi aussi évidente que la pratique d’un sport pour garder la forme. »
Tous les deux ans
Saviez-vous que 75 % des cancers du sein apparaissent après l’âge de 50 ans1 ? Depuis le début des années 2000, il existe en Belgique un programme de dépistage ciblant les femmes entre 50 et 69 ans. Pour les femmes de cette tranche d’âge, il a été prouvé que le dépistage augmente les chances de guérison. Les femmes dans cette catégorie d’âge reçoivent tous les deux ans une invitation à participer gratuitement à ce programme, dans le service de radiologie agréé de leur choix. Les mammographies sont remboursées par l’INAMI.
Le test est très rapide et les résultats ne se font pas attendre longtemps. Les chiffres du Dépistage de masse du Cancer du sein démontrent qu’en 2017, quasiment toutes les femmes (90 %) avaient reçu leur résultat dans les 8 jours. Par ailleurs, on prête de plus en plus attention au confort de la femme pendant le dépistage. Ainsi, la compression du sein est toujours mieux adaptée à la composition du sein et limitée à un minimum, sans compromettre toutefois la qualité d’image. L’ergonomie et les matériaux utilisés pour les plaques de compression continuent aussi d’évoluer en vue d’un plus grand confort.
« La mammographie de dépistage n’a pas été douloureuse. Les concepteurs des appareils de mammographie mettent vraiment tout en œuvre afin de limiter le plus possible les inconvénients. En outre, le dépistage ne dure vraiment pas longtemps. Mieux vaut quelques minutes de désagrément qu’un cancer du sein incurable dans un proche avenir. »
#getchecked
Environ une femme sur neuf développe un cancer du sein avant l’âge de 75 ans1. La crainte et la suspicion d’un cancer du sein sont pour de nombreuses femmes une source d’inquiétude. En se faisant dépister tous les deux ans, les femmes peuvent se rassurer, mais l’information et une approche holistique des soins sont tout aussi importants pour comprendre la maladie et prendre les mesures appropriées en vue d’un traitement. Siemens Healthineers développe sans cesse de nouvelles solutions pour l’imagerie et les scanners du sein, mais souhaite en outre provoquer une plus grande prise de conscience autour de l’importance de la prévention, au moyen de dépistages effectués à temps. Avec #getchecked, nous avons donc lancé une campagne mondiale pour encourager les femmes à se faire dépister. Car le cancer du sein peut tous nous toucher.
1 Cancer Fact Sheets, Stichting Kankerregister, Incidentiejaar 2018, https://kankerregister.org/media/docs/CancerFactSheets/2018/Cancer_Fact_Sheet_FemaleBreastCancer_2018.pdf