Les radiologues, les infirmières et les patients de l’hôpital Jessa bénéficient de la nouvelle technologie CT

08.02.20

Environ 2,3 millions de tomodensitogrammes sont effectués chaque année en Belgique. Cette quantité stupéfiante d’examens pose d’énormes défis aux hôpitaux. Ils doivent maintenir la dose de rayonnement aussi faible que possible et offrir au patient le meilleur confort et des diagnostics de qualité. En outre, la charge de travail doit également rester tenable. Pour relever ces défis, l’hôpital Jessa de Hasselt a opté pour la technologie CT SOMATOM go.Top. Les médecins, les infirmières et les patients en bénéficient.

Les raisons de la popularité croissante des tomodensitogrammes sont nombreuses : la dernière génération de scanners offre aux médecins une multitude d’informations, est plus rapide et plus conviviale que jamais, et minimise l’inconfort pour les patients. Ces développements garantissent que même des examens « difficiles », sont désormais effectués couramment avec un scanner CT. Grâce à la nouvelle technologie proposée par le SOMATOM go.Top, les hôpitaux peuvent utiliser le scanner au maximum, sans les inconvénients tels que les doses de rayonnement importantes et une charge de travail élevée.

Khadir Arbai - infirmière
Khadir Arbai, infirmière

Tout commence par le patient et le personnel paramédical qui effectue les examens de tomographie CT. En mars 2019, le nouveau scanner SOMATOM go.Top a été mis en service sur le site de Virga Jesse. Deux membres de l’équipe de soins, la technologue en imagerie médicale Barbera Vangeelkerken et l’infirmière Khadir Arbai, parlent de leurs expériences avec la nouvelle technologie et de ce qu’elle signifie pour les patients.

« Les patients qui ne sont pas familiers avec les examens CT sont non seulement inquiets du résultat, mais aussi du scanner lui-même », explique Khadir. « Nous pouvons désormais leur dire que l’ensemble du processus ne prendra que quelques minutes et qu’ils pourront consulter leurs résultats en ligne le jour même. Cela les rassure. Mais le plus important est que l’examen n’est désormais qu’une question annexe pour le patient, il peut de ce fait se concentrer pleinement sur sa guérison. »

Barbera Vangeelkerken, technologue
Barbera Vangeelkerken, technologue

Le patient est au cœur de la conception du nouveau scanner. Par exemple, afin que les infirmières puissent rester plus longtemps auprès de patient, le scanner est piloté grâce une tablette tactile sans fils. Barbera : « Nous restons avec eux jusqu’à ce que nous effectuons vraiment le scan. De cette façon, nous pouvons les rassurer et dire clairement à quoi ils doivent s’attendre. Mais aussi pendant le scan lui-même, on peut continuer à les suivre grâce à la caméra intégrée. Cela offre une bien meilleure expérience aux patients. »

SOMATOM go.Top

La tablette offre également plus qu’une facilité d’utilisation et plus de confort pour les patients : moins d’erreurs sont commises. « Sur la tablette, vous pouvez instantanément voir pour quel type d’examen un patient vient », explique Khadir. « Cela permet immédiatement de le positionner correctement. De plus, vous pouvez aussitôt revérifier avec le patient toutes les informations que vous avez reçues. De cette façon, il y a moins de risques lors de changements de personnel ou d’examens incorrects. »

Comme la numérisation est si rapide et que les patients s’attendent à recevoir leurs résultats de plus en plus rapidement, il y a également une pression croissante pour traiter et analyser les images à temps. Grâce au logiciel avancé de post-traitement de Siemens Healthineers, les infirmières peuvent déjà effectuer elles-mêmes aujourd’hui un grand nombre de reconstructions.

Cela réduit quelque peu la pression sur les radiologues. Néanmoins, le nombre d’images à traiter reste élevé. Les docteurs Anne Sophie Vliegen et Jurgen Bielen en font presque tous les jours l’expérience. « Je passe la majeure partie de mon temps à des tomodensitogrammes thoraciques : j’exécute environ 20 scans par jour, outre mes examens mammographique », explique le docteur Vliegen. Son collègue, le docteur Bielen, se spécialise à plein temps dans l’imagerie du système musculo-squelettique. Il fait environ 40 à 45 examens par jour.

Technologie CT

Il arrive rarement que les radiologues eux-mêmes soient au scanner. Ils sont néanmoins étroitement impliqués dans le fonctionnement des appareils. Docteur Vliegen : « Pour avoir de bonnes images, le patient doit retenir sa respiration. Plus le scanner numérise rapidement, meilleures sont les images. » Mais même après la numérisation, la technologie présente des avantages pour les radiologues. « Par exemple, vous pouvez désormais déplier entièrement la grille costale grâce au nouveau logiciel de traitement d’image intégré », explique le docteur Bielen. « De cette façon, vous pouvez poser un diagnostic de manière beaucoup plus précis. »

Outre la qualité des images, la sécurité des patients est également une priorité pour les radiologues. « Au cours de mon internat au service de radiologie, j’ai participé à l’optimisation de la dose pour les examens thoraciques CT », explique le docteur Vliegen. « Ceci est particulièrement important pour les patients qui sont suivis dans le cadre d’un cancer, car ils doivent régulièrement passer sous le scanner. Grâce au SOMATOM go.Top, les niveaux de référence des doses sont beaucoup plus bas. »


Hôpital Jessa

Avec 3.070 employés et près de 1.000 lits, l’hôpital Jessa est l’un des plus grands hôpitaux non universitaires de Belgique. Les 3 sites sont Virga Jesse, Salvator et Sint-Ursula à Herk-De-Stad.

Examen CT @ Jessa

  • Un scanner CT SOMATOM go.Top est utilisé sur le site Virga Jesse. En semaine, entre 80 et 90 examens ont lieu, à la fois sur rendez-vous et pour les urgences.
  • Le site Salvator possède quant à lui également un scanner CT SOMATOM go.Top.
     

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