Le groupement Laborizon Maine Anjou compte 19 laboratoires au sein desquels 24 biologistes médicaux traitent 4000 dossiers par jour. Le plateau technique du Mans a récemment fait accréditer l’activité des tests urinaires sur bandelettes : focus sur la démarche suivie.
Au Mans, les tests demandés sur les bandelettes urinaires sont essentiellement utilisés pour le screening des infections urinaires (nitrites) mais aussi à la demande des néphrologues pour la détermination du ph et de la densité urinaire. Elles sont également fréquemment utilisées pour la recherche d’une hématurie.
« Vu l’ampleur de l’activité et évidemment dans une démarche d’accréditation, il nous paraissait nécessaire de mettre en place un lecteur automatisé et connecté de bandelettes urinaires » déclare Mme Le Roux, Biologiste au laboratoire du Mans.
« Notre objectif 2019 étant d’accréditer à 100% toutes nos analyses, nous avons rapidement lancé l’accréditation ISO EN 15089 de cet appareil. Nous avons mis en place un contrôle externe de qualité, en plus de nos contrôles internes. La démarche a été simple, et l’audit qui s’est déroulé sans difficulté particulière, nous a permis d’obtenir l’accréditation des tests réalisés sur ce lecteur »
De plus, grâce à l’automatisation de la lecture des bandelettes et à la connexion directe du résultat à notre SIL, l’analyse est désormais sécurisée. En effet, aujourd’hui plusieurs techniciens travaillent sur l’automate et chaque utilisateur s’identifie avec un code qui lui est propre. De cette façon, toutes les manipulations sont tracées, ce qui assure la fiabilité du rendu du résultat.
« Lors de la validation des méthodes, nous avions remarqué que l’interprétation des couleurs était variable d’une personne à l’autre. Avec le lecteur automatisé, nous nous affranchissons de cette variabilité d’interprétation. De plus, comme le lecteur nous signale des interférences possibles, nous pouvons garantir la standardisation de l’examen », ajoute Mme Le Roux.
La simplicité d’accréditation, l’automatisation et la rapide prise en main de la machine ont ainsi convaincu la biologiste. « La prochaine étape ? Equiper les autres plateaux Laborizon de cet automate » conclut Mme Le Roux.